Le 18 février 2016, l’ex France Télécom avait annoncé l’arrêt progressif à son réseau téléphonique commuté (RTC) selon un communiqué de l’Autorité de régulation des communications électroniques des postes (Arcep). Et depuis l’année dernière, les abonnés qui utilisent la ligne de cuivre voient l’effet du réseau s’estomper de plus en plus.
Selon Orange, ces technologies qui datent des années 80 sont désuètes. De plus, leur entretien est effectué en ayant recours à des pièces provenant d’équipements obsolètes et les frais sont élevés.
En outre, certains équipementiers abandonnent la technologie en raison des « difficultés croissantes d’entretien » et « son exploitation excessive entraînerait donc des risques de dysfonctionnements, voire de coupures de service, importants », indique l’Arcep dans son communiqué. Sans oublier que la retraite des techniciens formés pour la maintenance du réseau est imminente, et leurs successeurs ne sont pas suffisamment qualifiés pour entretenir ce matériel. Il souligne aussi son enjeu écologique, en limitant l’utilisation des commutateurs, gros consommateurs d’énergie.
Des solutions de remplacement disponibles
Les plaques (zones desservies par un même commutateur) ont commencé à fermer depuis l’année dernière et des solutions de remplacement (ADSL ou fibre) sont proposées aux abonnés utilisant le réseau RTC.
Ainsi, les utilisateurs devront posséder une box internet DSL ou faire une transition vers la fibre pour continuer à bénéficier d’une ligne fixe.
Les consommateurs auront la possibilité de téléphoner via une ligne fixe, mais sur le réseau fibre.